Au premier abord, notre volonté était de contribuer à la redynamisation du milieu rural, nous avions donc ciblé notre projet dans cet environnement, en Corrèze.
Nous avons pendant quelques mois été en lien régulier avec un cédant de librairie dans une petite ville très touristique, l’affaire prospérait donc tous les espoirs nous étaient permis. Malheureusement, le propriétaire de cette librairie a décidé de ne plus vendre. Nous avons été déstabilisés et déçus en même temps mais avons repris nos recherches.
Nous avons continué à explorer la Corrèze en fonction des diverses possibilités de reprise de commerce et là nous nous sommes confrontés à la difficulté de trouver une activité commerciale dans notre domaine.
De plus, dans la volonté de nous adapter aux besoins du territoire, nous nous sommes beaucoup dispersés. Après diverses visites d’affaires potentielles mais pas très saines, nous avons envisagé la reprise d’un Café-Epicerie-Restaurant avec repas ouvriers. Les bilans comptables n’étaient pas très enthousiasmants et les travaux d’aménagement étaient trop éloignés dans le temps. Cela supposait de ne pouvoir dégager un revenu suffisant pour assumer nos charges personnelles et nous n’avions pas non plus les compétences officielles, requises en matière de restauration.
Par rapport au souhait de réaliser notre projet en milieu rural, une autre réalité s’est imposée à nous, à l’arrivée de notre fille en septembre 2014 avec la nécessité d’effectuer de nombreux déplacements en voiture jusqu’à Tulle à une vingtaine de kilomètres de Meyrignac l’Eglise, pour l’emmener au lycée, à ses activités et lui permettre une vie sociale de son âge. Elle souffrait de la solitude là où nous vivons.