Arrivés à Meyrignac l’Eglise, nous avons pris le temps de découvrir la région et notamment la Corrèze pour aller à la rencontre du lieu « idéal » et parallèlement nous consultions les offres de reprise ou parcourions les rues des villes ou villages qui nous semblaient plus attrayants à différents niveaux (dynamique associative et municipale, cadre de vie,…) à la pêche du local adéquat. Nous avons ainsi pu éliminer des lieux, des affaires à reprendre où nous ne nous sentions pas pouvoir évoluer jour après jour professionnellement et personnellement (décors trop gris, trop austères, peu vivants….) et ceci pendant la saison d’hiver où l’atmosphère, l’ambiance d’un lieu n’est pas dans sa période la plus valorisante.
Nous avions également des contraintes à assumer nous obligeant à de fréquents allers-retours dans notre région d’origine ; le déménagement était loin d’être terminé et nous devions vider notre maison de Bergues. Des aléas de santé de la grand-mère de Margot et son hospitalisation ont contraint Claudine à y séjourner plus longtemps que prévu et à différer certains rendez-vous en Corrèze.
Claudine qui était familiarisée avec les démarches administratives en avaient anticipé certaines et donc nous ne pouvons pas nous plaindre de lenteur de traitement dans les dossiers et si c’était malgré tout le cas, elle était d’ordre général comme pour la majorité des personnes qui changent de domicile et/ou de région.
Nous avions repéré sur différents sites, « Trans-commerce », « Ici en limousin » une Librairie-Salon de thé à acheter dans une petite ville touristique, jouissant d’animations et activités culturelles, sur le plateau des milles vaches. C’était une affaire saine et en progression constante qui présentait l’avantage aussi d’avoir un logement assez grand dans ses murs.
Nous avons eu quelques contacts avec le propriétaire et finalement celui-ci décidé de ne pas vendre tout de suite pour des raisons qui lui appartiennent et que nous respectons.
Déçus mais pas découragés, nous avons réajusté notre projet en fonction du contexte économique local en fonction de ce que nous avions pu constater dans le milieu rural et avons décidé de nous orienter vers le projet de Café-Epicerie. Nous sommes donc repartis à la quête d’une nouvelle affaire intéressante, nous avons eu de nombreux rendez-vous et visité des commerces. Et puis nous avons eu la chance (l’avenir nous le dira) de rencontrer une dame qui voulait céder son Café-Epicerie qui offrait des possibilités d’extension et de développement avec la participation très active de la municipalité au niveau des travaux d’aménagement.